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L’Artias vous souhaite, à vous et vos proches, de belles et chaleureuses fêtes de fin d’année ! Retrouvez toutes nos… Voir tout le texte
Retrouvez toutes nos publications de l’année 2024 :
1. Dossiers de veille:
2. Dossiers du mois à consulter ici
3. Toutes nos actualités à consulter ici
Pour soutenir son secrétariat général dans le pilotage d’un projet intercantonal, l’Artias recherche : Un-e chargé-e de projet à 40-50%… Voir tout le texte
Un-e chargé-e de projet à 40-50%
Dans le cadre d’un projet intercantonal qui expérimentera des formes de travail social collectif au sein de plusieurs services sociaux latins, vous jouerez un rôle clé en soutenant la gestion et le développement du projet.
Annonce complète (pdf) : cliquez-ici
Délai de postulation : 31 janvier 2025
Lieu de travail : Yverdon-les-Bains
Entrée en fonction souhaitée : 1er avril 2025 ou à convenir
Durée du contrat : 18 mois
Chaque année, l’Artias publie une veille des arrêts du Tribunal fédéral en matière d’assurances sociales qui se base sur une… Voir tout le texte
Le présent document se penche sur les développements de la jurisprudence en 2023 en matière de droit des assurances sociales. L’Artias fait un choix subjectif des jugements qui paraissent représentatifs d’une tendance ou qui illustrent les contours d’une disposition légale, la plupart du temps en lien avec l’aide sociale. Le but est en particulier d’offrir aux professionnel-le-s de l’aide sociale une vision des développements de la jurisprudence en la matière.
Ce document est structuré en deux parties : une mise en contexte et un résumé des arrêts. Ces deux parties sont divisées en quatre points, qui forment les thèmes du document de veille :
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Artias – Camille Zimmermann, juriste
Alors que trois millions de commandements de payer sont délivrés chaque année en Suisse, la problématique du surendettement des particuliers… Voir tout le texte
Si la société de consommation pousse au cumul des crédits et aux dettes, le plus souvent, les débitrices et les débiteurs « tombent » dans le surendettement à la suite d’un évènement de la vie (divorce, chômage, maladie, mais aussi arrivée d’un enfant, p.ex.) qui déséquilibre durablement leur budget ; il s’agit de surendettement passif. La preuve en est que les dettes principales de ces ménages sont constituées par des dettes fiscales et d’assurance-maladie, des charges publiques et obligatoires.
Au sein de l’aide sociale, même si le minimum vital est insaisissable et ne permet pas d’envisager tout de suite des démarches visant à l’assainissement financier, le surendettement représente une cause d’angoisse et de honte ainsi qu’un frein important à la réinsertion sociale et professionnelle. Ainsi, il est important d’appréhender cette thématique et d’œuvrer à diminuer la charge psychologique et mentale que le surendettement fait peser sur les débitrices et les débiteurs et de leur proposer des pistes pouvant mener à la stabilisation de leur situation financière et peut-être, ultérieurement, à leur désendettement.
Ce dossier, rédigé par l’Unafin, décrit la collaboration entre les services sociaux et leur service social spécialisé en surendettement et précise quelles actions peuvent être entreprises par les services sociaux. La matière, complexe, du surendettement y est abordée de façon pratique : outre les services d’aide sociale, il peut également être utile à d’autres services sociaux ainsi qu’au domaine des curatelles.
Dossier du mois préparé par Maria José Clapasson, Cheffe d’Unité, Karin Lambert Noverraz, assistante sociale spécialisée, et Nancy Barras, assistante sociale spécialisée à l’Unafin
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> Autres éclairages sur notre rubrique Social >> Pauvreté >> Endettement et surendettement
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En 2023, 249’700 personnes en Suisse ont reçu au moins une prestation de l’aide sociale économique, soit 7’100 de moins… Voir tout le texte
En 2023, 249’700 personnes en Suisse ont reçu au moins une prestation de l’aide sociale économique, soit 7’100 de moins que l’année précédente. Le taux d’aide sociale, qui correspond à la part des bénéficiaires de l’aide sociale dans l’ensemble de la population résidante permanente, s’est ainsi abaissé de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 2,8%. Depuis l’introduction de cette statistique en 2005, c’est la valeur la plus base jamais enregistrée. Ce recul s’explique principalement par la situation sur le marché du travail en 2023 : tant le taux de chômage, le nombre de chômeurs inscrits que le nombre de chômeurs de longue durée étaient en moyenne inférieurs à ceux de l’année précédente et même à ceux de 2019, avant la pandémie de COVID-19[1].
Autres éclairages sur notre thème Social >> Aide sociale >> Statistiques de l’aide sociale
[1] Pour des informations plus détaillées sur la statistique suisse de l’aide sociale 2023, voir le communiqué de presse de l’OFS en la matière : https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/actualites/quoi-de-neuf.assetdetail.33106185.html, consulté le 16.12.2024
Le rapport du Conseil fédéral sur la protection sociale des indépendant-e-s, publié le 6 décembre 2024, souligne les disparités significatives… Voir tout le texte
Le rapport du Conseil fédéral sur la protection sociale des indépendant-e-s, publié le 6 décembre 2024, souligne les disparités significatives entre la couverture sociale des indépendant-e-s et celle des salarié-e-s. Contrairement à ces dernier-e-s, les indépendant-e-s ne bénéficient pas de la prévoyance professionnelle obligatoire, ni de l’assurance-accidents obligatoire. Ils doivent ainsi souscrire eux-mêmes à une assurance perte de gain maladie pour compenser des risques tels que la perte de revenu découlant d’une maladie. Par ailleurs, ils ne sont également pas couverts obligatoirement contre la perte de revenu due à une baisse d’activité ou au chômage[1]. La pandémie de COVID-19, où l’absence de filet de sécurité a en partie été compensée par l’allocation pour perte de gain COVID-19, a mis en évidence la précarité de nombreux indépendant-e-s, en particulier de celles et ceux avec un faible revenu (concernant principalement les femmes). Durant la première année de pandémie, le nombre d’indépendant-e-s qui se sont adressé-e-s à l’aide sociale a alors augmenté significativement.
En réponse à un postulat 20.4141 datant de 2020, le Conseil fédéral a examiné des solutions pour améliorer la protection sociale des indépendant-e-s, explorant trois modèles :
Toutefois, toutes ces pistes se heurtent selon le Conseil fédéral à de nombreux obstacles. Il serait par exemple difficile de contrôler si les personnes indépendantes décident elles-mêmes de l’intensité de leur travail de démarchage et des mandats qu’elles acceptent ou refusent. Par ailleurs, il rappelle qu’il est normal dans certains domaines d’avoir des périodes où l’activité est moins importante que d’autres. En outre comment contrôler que les pertes de chiffre d’affaires annoncées sont avérées et suffisent à justifier l’octroi de prestations dans la mesure où les personnes indépendantes ne sont généralement pas à même de fournir des comptes de manière mensuelle ?
Une autre crainte est émise par le Conseil fédéral pour le cas d’une assurance facultative, qu’elle soit intégrée dans les APG ou non. De telles assurances sont exposées au problème de la sélection des risques. Par conséquent, l’assureur serait contraint de facturer une prime fixée selon une tarification commune couvrant l’ensemble des coûts de l’assurance, faisant contribuer les assuré-e-s à faibles risques à la prise en charge de ceux à forts risques. Dès lors, les indépendant-e-s à faibles risques ne seront pas encouragés à s’assurer ou se désassureront du fait d’une prime commune trop élevée pour leur niveau de risque. Cela augmenterait donc les primes, engendrant de nouveaux départs et provoquant une spirale négative.
Par conséquent, le Conseil fédéral privilégie plutôt les initiatives privées, comme celles du syndicat Syndicom, qui encouragent les indépendant-e-s à se constituer des réserves pour faire face à des périodes de baisse d’activité[2]. En d’autres termes, parmi les solutions envisagées, la constitution de réserves sur une base facultative est la stratégie privilégiée. Cette approche est jugée plus réaliste et adaptée, en complément d’un soutien ponctuel comme celui mis en place durant la pandémie de COVID-19.
Ce rapport s’inscrit pleinement dans le débat autour de l’ubérisation[3]. D’une part, la nature même du travail d’indépendant-e les expose à des risques spécifiques et importants en matière de sécurité sociale. D’autre part, cette nature complique, selon le Conseil fédéral, leur prise en charge par une assurance sociale. Il est donc essentiel de souligner l’importance de déterminer avec précaution le statut de chaque personne – indépendant-e ou salarié-e – dans le cadre des assurances sociales, afin d’éviter une qualification « erronée » de salarié-e-s comme étant des indépendant-e-s.
Lien vers le communiqué de presse et le rapport du Conseil fédéral sur la protection sociale des indépendants en réponse au postulat 20.4141 Roduit du 24 septembre 2020 : https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-103401.html
Pour d’autres éclairages, voir nos rubriques :
Travail >> Marché du travail >> Travail indépendant
Travail >> Marché du travail >> Emploi précaire ou atypique
[1] Voir le dossier de veille de l’Artias sur le statut d’indépendant, publié en septembre 2024.
[2] Pour constituer cette réserve, chaque montant facturé par les indépendant-e-s est augmenté d’un certain pourcentage (4% dans la proposition) payé par le client-e, auquel s’ajoute une contribution d’un montant équivalent de l’indépendant-e. Le Conseil fédéral donne l’exemple suivant : « une commande d’une valeur de 100 francs : le client paie 104 francs et l’indépendant verse encore 4 francs supplémentaires ».
[3] À cet égard, voir le dossier de veille de l’Artias sur le statut de salarié des employé-e-s d’Uber, publié en juin 2022.
La statistique « parcours dans le système de sécurité sociale » recense les personnes qui ont recours à l’AI, à l’assurance-chômage, à… Voir tout le texte
La statistique « parcours dans le système de sécurité sociale » recense les personnes qui ont recours à l’AI, à l’assurance-chômage, à l’aide sociale ou à plusieurs de ces prestations. Elle permet aussi de rendre compte d’éventuels reports de charges entre ces trois branches de la sécurité sociale.
Les statistiques publiées récemment[1] examinent les trajectoires des quelques 228’000 personnes qui sont entrées dans l’un (ou plusieurs) de ces dispositifs en 2020. Ces statistiques ont donné lieu à un article dans la revue Sécurité sociale (CHSS), dont nous résumons des extraits ci-après.
Tout d’abord, la pandémie de Covid-19 a fortement sollicité les dispositifs, puisqu’il y a eu 24% d’entrée en plus entre 2019 et 2020, en particulier vers les indemnités journalières de l’assurance-chômage (+28%). Rappelons que la durée maximale de ces dernières a été augmentée pendant la pandémie, ce qui a également évité des entrées plus importantes à l’aide sociale (-11% en 2020 par rapport à 2019).
Soulignons ensuite que la moitié de ces personnes est sortie du système de sécurité sociale une année après leur entrée et que 66% ne percevaient plus aucune prestation deux ans après leur entrée. En majorité, il est perçu une prestation d’une seule branche de la sécurité sociale et seuls 6% des bénéficiaires perçoivent des prestations de plus d’une branche.
82% des bénéficiaires perçoivent une indemnité de l’assurance-chômage, un bénéficiaire sur cinq perçoit de l’aide sociale et les rentes de l’assurance-invalidité concernent 6% d’entre eux.
Deux publications sont à la base de ces statistiques, elles sont résumées dans les documents suivants :
Pour d’autres éclairages, voir nos rubriques :
Finances >> Transfert de charges
[1] https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/securite-sociale/analyses-parcours-systeme/analyses.html, consulté le 16.12.2024.