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En l’espace de quelques mois, le terme de radicalisation est devenu synonyme de « terrorisme islamiste » au point d’induire de nombreux amalgames avec l’islam. La rapidité de l’expansion du groupe « Etat Islamique » conjuguée à la violence de ses combattants ont suffi à occulter que le terme de radicalisation désigne le processus par lequel un individu (ou un groupe) développe une forme d’action, parfois violente, directement liée à une idéologie extrémiste. Cette idéologie dont les contenus peuvent être politiques, religieux ou sociaux conteste l’ordre établi sur les tous plans. En Suisse, comme ailleurs dans le monde , la majorité des musulmans dénoncent et condamnent les radicalisations au nom de l‘islam. C’est en partenariat avec les autorités politiques et la société civile qu’ils souhaitent participer aux mesures afin d’endiguer le phénomène.

Public cible

Travailleurs sociaux, enseignants, officiers de police, responsables de centres détention, collaborateurs aux autorités consulaires, délégués et collaborateurs des services de la population et de l’intégration, personnes actives dans les associations musulmanes.