Depuis 18 ans, la Convention des droits de l’enfant devrait être connue et appliquée. Pour le respect de l’enfant comme personne. Le constat, est hélas, assez mitigé, tant du point de vue de la connaissance des droits de l’enfant que du point de vue de son application : les cas de violations viennent plus facilement à l’esprit que les cas de bonnes pratiques…
L’intérêt supérieur de l’enfant et l’écoute de sa parole sont des passages obligés pour tous ceux qui ont à décider de l’avenir de l’enfant, dans les procédures. Mais aussi dans la vie privée (en famille) et probablement dans la vie publique (surtout à l’école), pour ne pas dire politique. Considérer l’enfant comme une personne à part entière, qui doit être éduquée, soignée, aimée et protégée, mais qui doit aussi être traitée comme digne d’être un partenaire qui a quelque chose à dire et qui peut nous intéresser. C’est notre responsabilité d’adulte.
Mais c’est probablement encore un long chemin à parcourir, car les droits de l’enfant, dans la forme participative ne sont pas encore entrés réellement dans nos mœurs.