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Une personne sur cinq rencontre des difficultés à faire face à une dépense imprévue

En 2016, environ une personne en Suisse sur cinq n’avait pas les moyens de faire face à une dépense imprévue de 2500 francs. Une personne sur dix ne pouvait pas s’offrir une semaine de vacances par année en dehors de son domicile et 6,9% de la population était touchée par un risque de pauvreté persistant. Sont considérées comme à risque de pauvreté persistant les personnes qui l’ont été au moins durant trois années sur quatre, dont la dernière.

Toutefois, le niveau de vie général en Suisse reste l’un des plus élevés d’Europe.

Ces résultats sont tirés de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (SILC) de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Pour plus d’informations, voir notre rubrique Social >> Pauvreté >> Faits et chiffres

Assurance maladie : quelques nouveautés pour 2018 et 2019

Le Conseil fédéral a adopté les bases légales qui permettront d’établir durablement dans le domaine de la santé la coopération entre les régions frontalières. L’assurance-maladie assumera, à certaines conditions, les coûts afférents. En outre, les cantons auront la possibilité de déposer des demandes d’autorisation pour des programmes illimités de coopération transfrontalière dans les zones proches de la frontière. Les assurés pourront choisir librement de se faire traiter par les fournisseurs de prestations admis à pratiquer dans le cadre de ces programmes.

Par ailleurs, à partir du 1er janvier 2018 également, toutes les personnes assurées en Suisse pourront librement choisir leur médecin et d’autres fournisseurs de prestations du domaine ambulatoire partout en Suisse, et ce, sans subir de préjudice financier. Jusqu’ici, l’assurance obligatoire de soins prenait en charge les coûts jusqu’à concurrence du tarif applicable au lieu de résidence ou de travail de l’assuré ou dans les environs. Si les coûts du traitement effectué ailleurs étaient plus élevés, l’assuré devait financer lui-même la différence.

D’autres modifications entreront en vigueur le 1er janvier 2019. Elles concernent notamment les frontaliers ainsi que les retraités et les membres de leur famille qui sont affiliés à l’AOS et habitent dans un État de l’UE ou de l’AELE. Pour ces assurés, les cantons devront financer la moitié des coûts des traitements hospitaliers stationnaires effectués en Suisse, au même titre que pour les assurés domiciliés en Suisse..

Pour plus d’informations voir notre rubrique Social >> Assurances sociales >> Assurance-maladie >> Généralités

 

Meilleur soutien accordé aux familles d’enfants gravement malades ou handicapés

Les familles qui s’occupent à domicile d’un enfant gravement malade ou lourdement handicapé recevront un montant plus élevé de l’assurance-invalidité à partir du 1er janvier 2018. Le Conseil fédéral a fixé cette date pour l’augmentation du supplément pour soins intenses. Cette décision fait suite à un rapport de la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national établi en réponse à une initiative parlementaire qui demandait des mesures pour améliorer la situation de ces familles.

Pour plus d’informations, voir notre rubrique Social >> Assurances sociales >> Assurance invalidité > Développement continu de l’AI

Villes suisses : les enfants, un risque de pauvreté

L’Initiative des Villes : politique sociale publie (pour la première fois en français) une comparaison des indicateurs de l’aide sociale dans 14 villes, essentiellement alémaniques (hormis Lausanne et Bienne).

Ces 14 villes accueillent 26% des bénéficiaires de l’aide sociale enregistrés en Suisse, le risque de pauvreté est donc plus important en ville. Dans le désordre, on peut y lire que le nombre de dossiers d’aide sociale augmente partout sauf à Lausanne, que les mesures mises en place en amont (prestations complémentaires pour familles, rente-pont, formation des jeunes plutôt qu’aide sociale) par le canton de Vaud semblent porter leurs fruits, que les enfants sont – trop- largement exposés au risque de pauvreté et que la durée d’aide (moyenne de 42 mois) reste stable.

Entre les lignes, le rapport permet également de nourrir la réflexion sur les effets de la gentrification à l’œuvre dans les villes importantes où la hauteur des loyers et le type de logements construits opère une forme de « tri » de la population, sur la nécessité d’un accueil de la petite enfance accessible aux jeunes mères cheffes de foyer monoparental, surreprésentées parmi les bénéficiaires de l’aide sociale, sur des mesures de formation et de formation continue accessibles aussi aux personnes extra-européennes, surreprésentées parmi les bénéficiaires de l’aide sociale.

Pour plus d’informations voir notre rubrique Social >> Aide sociale >> Statistiques de l’aide sociale

Cancer et travail: favoriser le maintien et le retour à l’emploi

De plus en plus d’actifs sont touchés par le cancer. La Ligue vaudoise contre le cancer (LVC) vient de publier une brochure qui donne des clés de compréhension utiles pour que salariés et patrons ne se sentent pas démunis face à la gestion de cette maladie complexe. Intitulée « Cancer et travail, favoriser le retour et le maintien à l’emploi – guide à l’intention des employeurs et employés », cette publication comporte des informations sur le cancer, les effets secondaires des traitements et les limitations sur la capacité de travail suite aux thérapies. Elle livre également des informations clés relatives au droit du travail ainsi qu’aux assurances sociales et compile les recommandations reconnues pour faciliter la reprise de l’activité professionnelle des personnes en rémission d’un cancer.

Cette brochure n’est qu’un seul des différents outils pratiques que la LVC offre aux employeurs et employés pour relever le défi de la réinsertion après la maladie. Et il est de taille : le cancer constitue la troisième cause d’absence de longue durée au travail après les troubles musculo-squelettiques et les problèmes psychiques. Patrons et salariés peuvent donc également s’appuyer sur les référents « cancer et travail » de la Ligue – qui répondent à toutes leurs questions. L’association propose aussi des interventions en entreprise, des médiations entre employeurs et employés et met à disposition des différents partenaires un répertoire des ressources à disposition dans le canton de Vaud.

Pour plus d’informations, voir Santé >> Généralités

La contribution d’assistance de l’AI est très appréciée

La contribution d’assistance de l’assurance-invalidité atteint ses objectifs et permet aux personnes en situation de handicap d’accroître leur autonomie, d’améliorer leurs chances de vivre à domicilie malgré le handicap et de faciliter leur intégration sociale et professionnelle. Cette prestation permet également de décharger les proches des personnes en situation de handicap. C’est le constat globalement positif du rapport final d’évaluation de la contribution d’assistance après cinq années de mise en œuvre.

Pour plus d’informations, voir Social >> Assurances sociales >> Assurance invalidité >> Contribution d’assistance

Les transferts sociaux réduisent la pauvreté de plus de la moitié

Selon l’Office fédéral de la statistique, les transferts sociaux contribuent grandement à diminuer la pauvreté en Suisse: sans ces prestations, le taux de pauvreté serait plus de deux fois plus élevé (1,3 million de personnes auraient été considérées comme pauvres en 2015, soit 15,9% de la population). Les transferts sociaux font notamment baisser considérablement le taux de pauvreté des personnes qui vivent dans des ménages comptant de très jeunes ou de nombreux enfants. Par contre, ils ne changent pratiquement rien aux facteurs de risque de pauvreté. La pauvreté touche particulièrement souvent les personnes ayant un bas niveau de formation et dont l’intégration sur le marché du travail est insuffisante, de même que les ménages monoparentaux, avant comme après les transferts sociaux. Ce sont là quelques-uns des résultats présentés dans la nouvelle publication de l’Office fédéral de la statistique (OFS) sur la «Pauvreté avant transferts sociaux».

Pour plus d’informations, voir Social >> Pauvreté

Rapport social vaudois

Le canton de Vaud a publié le Rapport social vaudois 2017

Avant lui ont été notamment déjà publiés :

Le rapport social vaudois permet notamment de mesurer le taux de pauvreté, mais également l’impact des aides sociales sur les revenus des ménages modestes.

Les ménages les plus défavorisés ont enregistré un recul de 0.8% de leur revenu disponible, après prise en compte de l’apport financier des prestations sociales, telles que subsides aux primes d’assurance-maladie, PC Familles, PC AVS/AI ou revenu d’insertion. Sans ces investissements en termes de politique sociale, le revenu disponible délimitant les 10% des ménages les plus pauvres aurait reculé de près de 10%.

Pour plus d’informations, voir Social >> Aide sociale >> Vaud

Rapport du Conseil fédéral sur l’évolution des coûts dans l’aide sociale

Le Conseil fédéral a publié son rapport sur l’évolution des coûts de l’aide sociale en Suisse.

Le rapport est un travail de synthèse des connaissances sur l’évolution des coûts de l’aide sociale à partir des données et études disponibles et n’a pas pour objet de proposer des recommandations politiques. L’augmentation des dépenses pour les prestations de l’aide sociale économique, de 1,7 à 2,6 milliards entre 2005 et 2015, est due à l’augmentation du nombre de bénéficiaires (+11.8%), mais plus encore à celle des dépenses par bénéficiaire (+ 33%).

Les diverses études disponibles convergent sur un petit nombre de facteurs déterminants pour expliquer l’évolution des dépenses nettes pour les prestations d’aide sociale sur les dix dernières années. Ce sont:

Facteurs qui expliquent l’augmentation du nombre de bénéficiaires:

  • évolution démographique: la population suisse a augmenté sur la période, de sorte qu’à taux d’aide sociale stable, le nombre de bénéficiaires a augmenté.
  • proportion de ménages monoparentaux
  • proportion de ménages d’une personne
  • proportion des personnes peu qualifiées, qui sont de ce fait moins bien insérées sur le marché du travail (bas salaires, chômage, chômage de longue durée, fin de droit, sans emploi); la proportion d’étrangers intervient également, mais indirectement en lien avec le niveau de qualifications;

Facteurs qui expliquent l’augmentation des dépenses par bénéficiaire:

  • proportion croissante de ménages d’une personne (relativement plus coûteux en raison de l’échelle d’équivalence appliquée au calcul des prestations);
  • durée de perception plus longue;
  • augmentation des frais liés au logement.

Bien que le rapport n’ait pas pour but de faire des recommandations politiques, son contenu indique que « l’interprétation des séries de données doit toujours être prudente. Il n’en reste pas moins que l’identification des facteurs donne des indications importantes en vue de la gestion des dépenses d’aide sociale sur la durée, en faisant ressortir principalement trois types d’interventions: la prévention de la dépendance à l’aide sociale par la formation et l’intégration sociale et professionnelle, les politiques qui permettent de maîtriser les frais fixes comme les coûts du logement, l’organisation des systèmes de prestations en amont, ciblés sur des risques et des groupes de population. »

Pour plus d’informations, voir notre rubrique Social >> Aide sociale

Formation, accueil et éducation de la petite enfance en Suisse – études réalisées et recommandations politiques

Le Centre universitaire pour l’éducation de la petite enfance à Fribourg et le Centre interfacultaire en droits de l’enfant de l’Université de Genève ont été chargés par la Fondation Jacobs d’élaborer un rapport sur la formation, l’accueil et l’éducation de la petite enfance en Suisse. Ce rapport, en allemand, fournit un aperçu des études publiées jusqu’en 2016. Le résumé en français « ambitionne d’être une note de politique permettant de fournir aux décideurs politiques et administratifs le bilan d’une analyse complète de la situation, et de mettre ces informations à la disposition des milieux spécialisés sous une forme concise et aisément compréhensible. »

Pour plus d’informations, voir notre rubrique Familles >> Politique familiale >> Structures d’accueil pré et parascolaires